J'ai lu le livre en entier, et l'ai aussi fait lire autour de moi. Il y a une relative unanimité de la part de mes proches pour dire que ce livre est très bien écrit et très divertissant. Un ami qui travaille plus ou moins dans le même contexte que le Max du livre semble néanmoins persister à douter de l'authenticité de tous les faits. Mais qu'importe, c'est jubilatoire.
Je ne vais plus vraiment lire les commentaires qui sont laissés sur le carnet de Max, surtout depuis qu'il a arrêté de l'alimenter régulièrement. Donc pour ce qui est de la censure, je ne suis pas très au fait. Mais je me souviens avoir lu certains commentaires qui étaient loins d'être constructifs. Pour ceux-là je pourrais comprendre une attitude « stalinienne » de l'auteur. (-:
Enfin, tu parles de la fin d'un mythe. Pour moi aussi ça a été la fin d'un mythe, mais pas strictement d'une manière négative. En lisant Le Blog de Max, je me suis plus ou moins éloigné de l'image purement cynique et méchante du personnage. Max, en fait n'est pas que méchant. Il est même vulnérable. D'ailleurs, les déconvenues télévisuelles ont continué de l'attester.
Un autre mystère (si l'on peut parler de mystère), c'est de savoir sous quelle(s) autre(s) forme(s) Max va-t-il réapparaître ? Est-ce la seule et dernière expérience, ou y a-t-il d'autres projets. D'ailleurs, "Le journal de Max" est-il la première expérience de l'auteur, dans le monde de l'édition et dans celui des blogs ? (-:
]]>Pour ce qui est de percer le mystère, ma chère Pandore, quel est-il réellement ? Voudrais-tu que Corto Maltese jetât l'ancre ? Ou que le Commissaire Moulin ne t'intriguât plus ? Et pourquoi le godelureau en "Air Nike Jordan" cesserait-il ses courtisaneries à ton encontre ? (-:
]]>Du moment que le reste du blog reste BabOOnement médiocre, il se peut que tes lecteurs te pardonnent.
Sinon, moi aussi j'ai un livre à t'envoyer, aboule ton nom adresse et numéro de sécu que je perce enfin ton mystère.
Là, je me remets à pencher pour le godelureau(à cause de Max oeuf corse)...
]]>Le blog de Max
Je constate qu'avec la lumière dans la pièce, la lecture de « Le blog de Max » s'avère aisée.
Max clame (ou clamait) être un cadre dans une entreprise. Il s'y ennuyait ferme et, pour passer le temps, a commencé à écrire un carnet web (aujourd'hui en veille), où il racontait de manière humoristique et très vitriolée, son environnement. Son désœuvrement le conduisait à réaliser des paris fous (avec son ami Gégé), à faire des coups d'une désinvolture sans pareille. Le tout, raconté avec un cynisme affecté (ou réel, allez donc savoir !).
Le succès de son carnet (cité dans quelques grands journaux nationaux) a provoqué un engouement dans le monde des "blogs", mais aussi de vives controverses (je me souviens encore du billet de Veuve Tarquine qui lui a dit tout le bien qu'elle pensait de lui).
Pour ma part, je suis souvent allé lire les chroniques de Max, avec, disons-le, une certaine délectation. Aussi, quand il m'a proposé de m'envoyer un exemplaire (dédicacé, rien que pour moi, s'il vous plaît ! (-: ), j'ai accepté avec plaisir.
Cependant, ma crainte était d'avoir une copie conforme du blog, mais en version papier (et sans les commentaires des lecteurs qui, bien souvent, sont une valeur ajoutée à un carnet). Et bien, même si le livre reprend de manière adaptée, la version web, la plume de Max est précise et toujours aussi affûtée et l'on s'y plonge avec plaisir.
Ceux qui n'avaient pas connu le journal de Max pourront le découvrir dans sa version « tranches d'arbre mort » (comme le dit Tristan Nitot). Ceux qui, comme moi, connaissaient déjà, retrouveront avec enjouement les intrigues montées avec ou contre le personnel que cotoie Max dans sa boîte.
Je n'ai pas encore terminé la lecture du livre (je ne sais donc pas si le héros meurt à la fin). Mais j'ai la faiblesse de le recommander.
Enfin, je termine en mettant un bémol. Max, montre, avec la parution de son ouvrage, qu'il maîtrise bien la communication. Cela était déjà avéré avec le rapide succès de son carnet, à telle enseigne que je demeurais perplexe sur l'instrumentalisation mercatique des blogs. En dépit de son contenu qui avait des raisons d'attirer les gens à le lire, je me demandais quelle était la machine derrière qui en tirait les ficelles. Peut-être que le livre à paraître est l'aboutissement d'un plan préparé minutieusement en amont. Si c'est le cas, je dis chapeau Max !
Mais est-ce à dire que l'on assiste désormais à la marchandisation des blogs . Allons-nous voir, dans les jours qui viennent d'autres carnets à la FNAC ou sur Amazon ? O tempora o mores...
("Le blog de Max", à paraître le 12 septembre aux Éditions Robert Laffont, 18€)
]]>Hémisphère M : Il semble que l'on utilise des allumettes, pour enflammer une bougie. Mais je ne serais pas avisé de m'en servir contre l'interrupteur (dans l'hypothèse où je n'eusse pas de bougies en réserve).
]]>- Ohé ? Du fort ?
- Non pas du Ford ! John ?
- Alors, aux haies du fjord ?
]]>Bob Marcel : À mon tour, je dirais, ceci : Ce n'est pas parce qu'une chose ne s'est jamais produite, qu'elle se produira un jour (ou un soir, ça dépend des situations).
Certes, dès lors qu'on la conçoit dans notre pensée, elle s'y est déjà produite. Et d'ailleurs, c'est pour cela que je remplacerai, tout de go, le sucre par une cuiller de miel d'acacia. C'est ma condition préalable pour accepter d'effectuer un vol en l'espace de trois heures.
Dan : Alambiqués, mes commentaires, Dan ? Mais qu'êtes-vous donc en train de sournoisement distiller ? (-:
]]>Cela dit, ce serait une perte énorme que de ne plus avoir accès à tes archives. Il est toujours rigolo de revisiter le passé.
Bob Marcel : Je comprends bien ton propos. Mais néanmoins, mettre des œufs sur le gâteau avant de tondre la pelouse n'aide pas à colmater la fuite de l'évier... Je ne sais pas ce que tu en penses ?
]]>:-)
]]>Dan : Tu as tout à fait bien compris - ce qui conforte l'opinion favorable que j'ai sur ma capacité à communiquer une idée. (-:
Le choix d'un interrupteur simple est le reflet du souci qui est le mien de ne pas me laisser distraire par quelque superfétatoire gadget. Si ledit interrupteur avait été, en même temps, un arrosoir à gazon (plutôt incongru, pour un intérieur), un radio-réveil (fût-il de marque Optalix), un dérouleur de papier "essuie-tout" (à dérouler quarante-deux fois, ni plus, ni moins)... crois-tu, en ton âme et conscience que j'eusse eu les ressources suffisantes pour ne pas me laisser distraire de la poursuite de mon ouvrage ?
]]>Je ne sais pas si toutes se valent, mais je n'ai pas l'intention de monter une échelle de valeurs des raisons conduisant à la poursuite d'un ouvrage. D'autant plus qu'une cavale sur une échelle est un exercice inconsidérément périlleux.
Le péril n'étant pas ma tasse de thé - sous peine de remuer les couteaux dans la plaie, je préfère ne pas mettre les pieds dans le plat (surtout quand je n'y suis pas dans mon assiette). Il vaut mieux ne pas provoquer de remous, fût-ce une simple tempête dans un verre d'eau.
Pour finir, et en tentant de rejoindre ta conclusion, obni, je dirais que la poursuite se justifie amplement avec l'appât, si on est maître d'œuvre littéraire.
Médiorité, quand tu nous tiens !
]]>GPV : C'est sans aucun problème : l'interrupteur est blanc ivoire et a deux positions : ON et OFF - c'est du reste, ce qui lui attribue sa qualité d'interrupteur.
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